Le travail invisible que nous devons tous accomplir pour nous sentir enfin vivants.

Publié le 2 décembre 2025 à 14:18

Comme le corps a besoin d’eau, de nourriture, de sommeil et d’air pour vivre, l’âme a, elle aussi, ses besoins vitaux. On les appelle les besoins psychologiques vitaux. Tant qu’ils ne sont pas comblés à un niveau suffisant (idéalement 8 ou 9/10), nous restons dans une forme de survie psychique : fatigue chronique, irritabilité, dépendance affective, sensation de vide, quête permanente de reconnaissance… Tout cela n’est pas du hasard. C’est simplement le signal que quelque chose d’essentiel manque.

Ces cinq besoins sont :

  • Amour (s’aimer soi d’abord, profondément)
  • Attention (se donner du temps de qualité à soi-même)
  • Respect (se traiter comme un être sacré)
  • Considération (se reconnaître une valeur intrinsèque)
  • Liberté (choisir, dire non, être autonome sans culpabilité)

Quand un seul de ces besoins est carencé, nous développons des stratégies de compensation :

→ plaire à tout prix

→ travailler comme un fou pour être « vu »

→ provoquer des conflits pour exister

→ accumuler des biens ou des relations pour combler le vide…

Et cela ne marche jamais vraiment. Parce que personne d’autre que nous ne peut combler durablement ces besoins-là.

 

Le vrai travail commence pendant et surtout après la thérapie

L’hypnose, l’EMDR, les thérapies brèves que je propose réparent. Elles nettoient les blessures anciennes, désactivent les croyances limitantes, libèrent les émotions coincées. C’est un formidable reset.

 

Mais une fois le reset fait, il reste l’entretien quotidien. Et cet entretien repose sur trois piliers que je transmets systématiquement à mes patients :

  • Le lâcher-prise : Il nous sépare du mental et des croyances limitantes héritées. Tant que nous restons collés à « il faut que… », « je dois… », « on m’a toujours dit que… », nous sommes prisonniers d’un programme qui tourne en boucle. Le lâcher-prise n’est pas de la résignation. C’est choisir de ne plus porter ce qui ne nous appartient pas.

 

  • Le détachement : Il nous libère de l’ego et de son besoin maladif d’avoir raison, d’être aimé, d’être spécial. L’ego hurle quand on ne le nourrit plus. Puis il se tait. Et là, enfin, on entend la petite voix douce du SOI.

 

  • La confiance en soi : Elle dissout le jugement permanent (le nôtre et celui qu’on imagine des autres). La confiance en soi (et en la vie) fleurit quand on se sent enfin précieux, important, sacré – quand on se donne l’attention et la considération que l’on attendait des autres.

 

Ces trois pratiques ne sont pas des options. Ce sont les fondations d’une vie psychologiquement adulte. Je le vois chaque semaine après semaine en cabinet : Ceux qui intègrent les outils et travaillent sur ces piliers de sa psychologie pendant et après la thérapie volent. Ceux qui attendent que « ça aille mieux tout seul » retombent doucement dans les anciens schémas.

 

Alors oui, ça demande des efforts et ça demande de changer certaines choses.

Tant que nous sommes dans le besoin, nous restons dans la survie. Quand les besoins psychologiques sont comblés à 9 ou 10/10, nous basculons dans autre chose : Nous donnons sans compter, nous créons sans peur et nous aimons sans attendre en retour. Nous vivons enfin.

Si vous sentez que quelque chose en vous a soif depuis trop longtemps, si vous êtes fatigué(e) de compenser, de plaire, de prouver, de porter… Venez. Je vous donnerai les clés pour réparer, réparer, et surtout pour entretenir, jour après jour, cette flamme intérieure qui ne demande qu’à brûler librement.

Prenez rendez-vous ou écrivez-moi simplement. Vous méritez de vous sentir vivants.